En effet, ce 13 février 1960, la bombe au plutonium d’une puissance de 70 kilotonnes, l’équivalent de trois bombes d’Hiroshima, est placée au sommet d’une tour de 100 mètres. Vers 7 heure du matin, l’explosion est déclenchée, donnant un gigantesque éclair qui illumine le ciel et vitrifie le sable sous l’effet de la chaleur dans un rayon de 300 mètres.
La puissance de cette bombe atomique dépasse les 450 kilotonnes, soit l’équivalent de trois bombes d’Hiroshima. De ce fait, les autorités coloniales ont tenté de minimiser la gravité de ces essais dans la région, et affirmaient à l’époque que Reggane était une région inhabitée et désertique.
Quelques mois plus tard, les habitants commençaient à manifester les premières conséquences néfastes, telles la perte de vue et l’apparition de nouvelles maladies jamais enregistrées dans la région, en plus de la chute de la production agricole, principale activité économique de la région.
A ce jour, la France refuse d’indemniser les victimes de la radioactivité des essais nucléaires en Algérie.