C’est à une véritable chasse à l’homme que se sont livrés les éléments de la police en ce samedi 14 mars à Alger où ils ont procédé à des dizaines d’arrestations dans les rangs des manifestants.

Plusieurs arrestations ont en effet été enregistrées ce samedi à Alger, rapporte le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD) qui cite en outre l’interpellation de l’activiste Toufik Mellab à Meissonnier (Alger) et du journaliste Khaled Drareni à la rue Victor-Hugo, Alger.

Selon le CNLD, « la police matraque violemment toute personne qui se retrouve à la marche d’Alger et tente d’arrêter les manifestants qui filment », alors que « des civils filment les balcons des immeubles pour repérer les citoyens qui filment les agressions policières ».

Aussi, plusieurs témoignages ont fait part de la violence exercée par les éléments de la police sur les jeunes filles, les femmes et même les vieilles dames.

Il y a quelques jours, le Premier ministre Abdelaziz Djerad avait averti qu’il ne tolérait plus les manifestations le samedi. La déclaration arrivait suite à la répression policière des manifestations de samedi 7 mars.

Selon le CNLD, plus de 20 personnes ont été placées en garde à vue au commissariat de Cavaignac (Alger) depuis vendredi soir. Ces personnes ont tous arrêtées à la marche d’Alger d’hier vendredi.

Parmi eux, le CNLD cite, Farid Bouldja arrêté lorsqu’il est intervenu pour empêcher des policiers venus arrêter son frère Noureddine pour port du drapeau amazigh. Farid Bouldja sera présenté dimanche 15 mars, devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed.

Algeria BlackList | DZVID
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