La visite de Macron en Algérie du 25 au 27 août et les discussions qu’auront les deux chefs d’État est une opportunité saisie par la famille Shaurli pour « demander aux deux présidents algérien et français d’aborder en toute clarté l’affaire de l’enlèvement de leur enfant, Meriem Shaurli » (*).
Enlevée le 28 décembre 2015, Meriem, âgée aujourd’hui de 7 ans, a totalement disparue depuis janvier 2017 et se trouverait quelque part dans un lieu inconnu sur le territoire algérien.
En France, comme en Algérie, la mère de Meriem et ex-femme de Cédric Shaurli le père, a été condamnée et également reconnue coupable à plusieurs reprises pour non-présentation d’enfant, ainsi que pour faux et usage de faux par rapport à la fausse adresse communiquée au père pour son droit de visite.
7 années de galère
« Si les décisions de justice algériennes et les conventions ratifiées par le gouvernement algérien devant lesquelles j’ai sacrifié 7 ans de ma vie avaient été exécutées, ma fille serait en ce moment-même chez elle en France, libre, heureuse, en paix, en sécurité, au milieu d’une famille, SA famille, l’aimant de tout son cœur », a réaffirmé Cédric Shaurli, le père de Meriem.
Pour la famille de la petite Meriem, « les autorités algériennes ne mettent pas tout en œuvre en utilisant tous les moyens nécessaires pour localiser l’enfant, en compagnie de sa mère, recherchée par Interpol ».
Le bout du tunnel ?
Le dernier espoir de la famille Shaurli, aujourd’hui, réside désormais du côté des présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron, « appelés à se pencher sur ce problème et le régler définitivement pour mettre fin à 7 années de souffrances et de déni ».
Algérie Black Liste | Sur une initiative d’Isabelle Shaurli
(*) Lien pour visiter la page dédiée à Meriem :
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