Lequel des deux est de trop ?
Le successeur de Djamel Kaouane n’a brillé ni par une présence remarquée ni par les décisions courageuses que ses confrères attendaient de lui. Ses lecteurs du Soir d’Algérie, où il animait une chronique hebdomadaire, n’ont pas manqué de «chuchoter» leur grande déception après les timides apparitions du porte-parole forcé de lire son message en langue arabe d’une traite et sans relever la tête du début jusqu’à la fin, bafouillant et ânonnant un contenu aussi vide que les discours des ministres des gouvernements successifs d’Abdelaziz Bouteflika.
Amar Belhimer a été jusqu’à mentir en affirmant qu’il n’existait pas de sites électroniques censurés en Algérie, révélant ainsi son alignement zélé sur le pouvoir en place qui poursuit les arrestations de journalistes et de militants des droits de l’Homme sans que l’ancien gauchisant connu pour son engagement intellectuel libertaire ne s’en offusque.